vendredi 3 avril 2020

(Centre) Trésors perdus, cachés, oubliés des régions de France


(Centre) Trésors perdus, cachés, oubliés des régions de France
 
Chère amis lecteurs et lectrices, en cette période difficile il est important de continuer à rêver donc nous continuons nos articles consacrés aux trésors perdus des régions de France avec cet article qui va être consacré aux trésors de la région Centre proposé par M. Audinot à travers ces années de recherche des trésors perdus au cours des siècles.


Cher (18) :

BOURGES (18000) - Le trésor de Jacques Cœur

Jacques Cœur (1395-1456) accumula les plus grandes charges de l’État auprès du roi Charles VII, jusqu’à devenir maître des monnaies (1436), et grand argentier (1439).

Dans le même temps, il développait considérablement sa fortune personnelle par de savants investissements dans les mines et les transports maritimes. Très jalousé, il finir sa carrière, compromis pour malversations et condamné à être enfermé à vie, Il parvint à s’échapper de prison au bout de trois années de détention, puis alla mourir sur l’ile de Chios. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chios
Il aurait caché un important trésor avant son arrestation, qui constituait pour lui un événement prévisible. Ce dépôt pourrait se trouver dans son hôtel particulier de Paris, ou sous son palais de Bourges, dit encore Palais Jacques Cœur. Or, celui-ci est truffé de profonds souterrains qui forment une véritable petite cité sous la ville, et dont des boyaux sont parfois entraperçus à l’occasion de travaux. Le trésor de Jacques Cœur pourrait avoir été mis en sécurité dans ce dédale. C’est du moins l’opinion de nombreux chercheurs, opinion oralement confortée par de très anciennes traditions.



MEHUN-SUR-YEVRE (18500) - Douze statues du XVe siècle à retrouver

De nos jours, le château de Mehun-sur-Yèvre, ensemble médiéval comparable à celui de Pierrefonds (Oise), a presque complètement disparu.

La chapelle, splendide chef-d’œuvre du gothique, comportait douze statues des apôtres grandeur nature, qui furent brisées pendant la Révolution et enterrées sur place. Seule une tête provenant de cet ensemble exceptionnel a pu être à ce jour retrouvée.
Les débris des douze autres statues, encore enterrés, sont toujours activement recherchés par quelques amateurs d’histoire locale.


NEUILLY-EN-SANCERRE (18250) - Le trésor des chouans du Sancerrois

À la fin de l’hiver 1795-1796, les princes émigrés faisaient tout leur possible pour relancer en France la guerre civile qui, ils en étaient persuadés, leur aurait permis de remonter sur le trône de leurs aïeux. Pourtant, le mouvement royaliste s’essoufflait. Charrette était menacé en Vendée, Stofflet venait d’être exécuté, la grande armée catholique et Royale n’était plus depuis décembre 1793, et le débarquement de Quiberon avait lamentablement avorté. II fut alors imaginé, dans les sphères royalistes, un soulèvement du Sancerrois, équivalent à ce qu’avait été celui de la Vendée et lui aussi généreusement financé par l’or anglais. Cette révolte paysanne devait permettre à Charette de reprendre son souffle. Bien qu’alimentée par un riche trésor de guerre, elle tourna court dès lors qu’en mars 1796, ses chefs apprirent la prise puis l’exécution de Charette. Le trésor des chouans du Sancerrois fut alors confié à l’officier payeur des troupes de Phélippeaux, chef de l’insurrection, puis remis pour être caché à un meunier fidèle à la cause, « établi du côté de Neuilly-en-Sancerre ». Ce meunier était Pierre Tranchant, minotier au moulin de Mourut, «commune de Neuilly-en-Sancerre». Il fut mystérieusement assassiné dans la nuit du 11 janvier 1800, par des inconnus qui ne trouvèrent pas ce qu’ils cherchaient, sans doute le trésor de guerre de l’armée Sancerroise. Entre temps, l’officier payeur de l’armée avait lui été tué.
Ce dépôt reposerait «dans l’un des murs du moulin», encore visible en bordure de la Grande Sauldre.
Cette histoire a fait l’objet d’un roman que l’on peut encore trouver en librairie.


SAINT-AMAND-MONTROND (18200) - Des statues antiques jetées dans la rivière

La butte de Montrond semble avoir servi de poste d’observation à toutes les époques de notre histoire. On y trouve aussi bien des haches préhistoriques que des monnaies gauloises, romaines, ou médiévales. Non loin de là, à La Férolle sur les bords du Cher, on a mis fortuitement au jour, en 1834, de très beaux restes de sculptures romaines grandeur nature qui devaient appartenir à un ensemble thermal bâti là. Selon M. Martinet, auteur du Berry Préhistorique (1878, page 132), il resterait de nombreux fragments de statues dans le lit même du « fleuve». Le Cher n’est, bien sûr qu’une rivière et le terme est ici générique.


Eure-et-Loir (28) :

CHÂTEAUDUN (28200) - D’authentiques statues de Phidias enfouies près d’une chapelle normande

Le XVIe siècle se voulut pétri d’influences antiques, et les rois, de François Ier à Henri III, firent venir en France de nombreuses sculptures antiques provenant de tout le bassin méditerranéen. C’est ainsi que d’authentiques statues de Phidias, parfaitement dignes de figurer au musée du Louvre, finirent en ornements lapidaires dans la chapelle isolée du Champdé, près de Châteaudun. 

Phidias (490-430 av. J-C.) avait été le plus grand représentant de l’art grec classique. Les quelques œuvres sorties de son ciseau parmi celles que l’on connait, et reconnues comme telles par les experts, sont convoitées par les musées du monde entier. Par le hasard du commerce et des conquêtes, la chapelle de Champdé se trouva donc intérieurement ornée de très belles statues de Phidias, d’une taille plus grande que nature. Pendant les guerres de Religion, elle fut saccagée par les huguenots. Elle ne dut son salut qu’à la solidité des murs, sans quoi elle eut été complètement démolie. Toutes ses décorations, surtout ces figurations statuaires que détestaient tant les protestants, furent descendues de leurs socles et cassées à la masse. Peu prisés alors, les morceaux des statues de Phidias furent enfouis contre le bâtiment même, après son abandon par les huguenots.
Ces débris que l’on n’aurait maintenant aucun mal à restaurer, à rassembler, et qui doivent encore offrir de magnifiques tronçons, sont enfouis pêle-mêle avec les longues plaques de marbre qui décoraient l’édifice, et qui furent elles aussi brisées.
Un trésor qui vaut plus que son poids en or, et que l’on devrait plus volontiers rechercher avec des sondes manuelles qu’avec de traditionnels détecteurs de métaux.
Malheureusement à l’heure actuelle, les restes de la chapelle sont entourés par des routes et la zone est complétement bétonnée.
À l’origine, ces statues proviendraient de la ville antique d’Olympie, pillée par les Byzantins de Constantinople, eux-mêmes razziés par les croisés et les Vénitiens.
Elles auraient fait partie du butin des comtes de Dunois qui participèrent précisément aux croisades, et c’est ainsi qu’elles finirent vers Châteaudun.

MARVILLE-MOUTIERS-BRULÉ (28500) - Cinq canons de bronze sous les murgers du bois de Montmousset

Le 19 décembre 1562, eut lieu la bataille dite « de Dreux ». En réalité, elle se déroula sur le territoire de l’actuelle commune de Marville-Moutiers-Brûlé.  
Elle opposait, non plus sournoisement dans les rues de quelque ville ou le long de quelque chemin de village, mais bien en champ dressé, catholiques conservateurs aux protestants réformistes. Au cours de cet épouvantable combat dont ne sortirent réellement ni vainqueur ni vaincu, on dénombra quatre assauts principaux constituant ce que l’on nomme l’ossature de la bataille.
Elle fit plus de six mille morts dans les deux camps, près de trois mille blessés, et mille huit cents chevaux périrent dans les assauts.
Les catholiques furent enterrés là où se trouve la partie nord du cimetière de Marville. Les protestants, eux, furent sommairement enfouis au bas de leurs retranchements, dont on distinguait encore la forme au siècle dernier, à l’extrémité méridionale du bois de Montmousset et le long du ravin que l’on nomme encore la Tranchée-des-Tombes. Les protestants, au cours des combats, avaient dû momentanément abandonner une partie de leur artillerie, qui fut enfouie dans les retranchements bordant le bois de Montmousset.
Cinq pièces d’artillerie en bronze ne furent jamais retirées de sous les murgers (tas de pierres) où elles avaient été cachées dans l’attente d’un revirement de situation. Le lieu où se trouvent enfouies ces véritables œuvres d’art militaire en bronze se dit, depuis, Champtier-des-Canons. Ce lieu est devenu depuis le chemin des canons.


NOGENT-LE-ROTROU (28400) - Un trésor de riche émigré

En 1779, la comtesse de l’Aubespine vendit le domaine de Nogent et le château Saint-Jean qui l’ornait à Pierre-Gaspard-Marie Grimot, comte d’Orsay et descendant de Sully. Une parenté tellement lourde à porter sous la Terreur révolutionnaire qu’il dut s’expatrier pour échapper à l’échafaud, non sans avoir caché son trésor au voisinage du château de Nogent. La propriété fut saisie et vendue comme bien national en 1810, après avoir un temps servi de prison d’État. Elle fut rachetée en 1826 par un aigrefin qui avait eu vent de l’affaire du trésor. Il sonda les vieilles murailles en tous sens, rasa, détruisit, fouilla, mais sans parvenir à ses fins. Le trésor resta toujours introuvable.
Était-il caché dans le château même? Sans doute pas.



Toute la superficie de l’ancien parc reste donc à prospecter. Le château était doté de longs souterrains rejoignant des caves des maisons les plus voisines. On en trouve bien trace sur les anciens plans, mais plus sur le terrain. Comme aucun effondrement du sol ne s’est révélé près la demeure, il est probable que ces galeries soient encore parfaitement intactes, leur entrée simplement murée. L’une de ces caves reliées au château, située au numéro 2 de la rue du Pâtis, servit de temple aux protestants de Nogent jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes.

Les trésors de l’église Notre-Dame

Cet autre édifice religieux de Nogent-le-Rotrou recèle, lui, des trésors enfouis vers le XIIème siècle. A cette époque, Notre-Dame possédait de très beaux reliquaires qui disparurent subitement. Ils avaient sans doute été cachés consécutivement à quelque guerre féodale. Toujours est-il que les enfouisseurs ne tes récupérèrent jamais. Ce sont des travaux qui, réalisés en 1324, dans l’un des murs de la collégiale, permirent de retrouver au moins l’un des reliquaires, celui contenant « le cerveau de saint Jean Baptiste». Bien caché dans la profondeur des pierres, derrière une maçonnerie, il était conservé dans une cassette de frêne restée intacte par-delà les siècles. Les autres trésors de l’église, dissimulés à la même époque, n’ont quant à eux pas été retrouvés.


Indre (36) :

CHÂTEAUROUX (36000) - Trésor d’abbaye

Située dans une boucle de l’Indre près de Châteauroux, l’abbaye de Déols fut fondée en 917 sous le vocable de Bourg-Dieu. Ce fut, jusqu’au XVIe siècle, L’une des plus puissantes de France, et aussi l’une des plus riches avec ses trente-quatre prieurés et les revenus de cent dix-neuf paroisses. En 1568, elle fut ravagée par un parti de protestants. Monastère et église furent saccagés puis incendiés, mais rien ne permit aux envahisseurs huguenots de mettre la main sur le célèbre trésor, préalablement mis en sécurité par les moines et qui ne ressortit jamais de sa cache.


Le trésor des druides

La tradition veut qu’au temps où les légions romaines déferlaient sur la Gaule, les druides aient pris la précaution de cacher un important trésor composé d’objets sacrés, quelque part dans la forêt. Les caches se situeraient au lieu-dit les Druides et Le Temple, près de la maison forestière du Riau-de-la-Motte.


Indre-et-Loire (37) :

CHINON (37500) - Un trésor historique à retrouver dans un réduit du château de Chinon

Autrefois, les rois ne se déplaçaient jamais sans un trésor qu’ils conservaient jalousement avec eux. Chaque château possédait, comme les abbayes, son réduit ou sa salle à trésor utilisée par les hôtes de marque. Lorsqu’il se rendit à Chinon, le roi Henri II d’Angleterre (1133-1189) ne transgressa pas la coutume, mais il y mourut d’une hémiplégie. Faute d’en avoir révélé l’emplacement, ce réduit au trésor du château de Chinon, sans doute aménagé dans une fausse muraille ou dans les caves et souterrains, est resté introuvable à ce jour. Richard Cœur de Lion fit vainement effectuer quelques années plus tard des recherches au cœur des murailles de la citadelle dans le but de retrouver ce dépôt. 


Trésor et souterrains

Les villes de Chinon et de Loches communiquent naturellement entre elles par le biais de la vallée de Courtineau, sorte de couloir datant du quaternaire, et aux flancs desquels s’ouvrent de nombreuses grottes qui servirent d’abri à toutes époques. Leur complet déroulement n’a pas été complètement exploré à ce jour. L’une de ces galeries, mais la tradition ne précise pas laquelle renfermerait un trésor, certainement caché au temps de la guerre de Cent Ans ou plus tard pendant les guerres de Religion, alors que l’ensemble servait régulièrement de refuge aux civils dans une région qui fut sérieusement mise à mal à ces deux époques.


CORMERY (37320) - Les reliquaires de l’abbaye de Cormery

L’abbaye de Cormery était une des plus anciennes de France. Elle fut élevée à cette qualité en l’an 791, alors que l’établissement existait déjà. En plusieurs siècles, elle s’était enrichie de reliquaires, dont ceux que Jean du Puy, riche prélat, y remit à la fin du XVe siècle pour les protéger des dévastations de la guerre de Cent Ans. S’y ajoutèrent un grand bas-relief en argent « pesant cent marcs », avec des reliquaires du même métal et de vermeil et deux statues en argent; une de saint Paul, l’autre de saint Benoît. Le tout était l’ouvre de Papillon, célèbre orfèvre de Tours. Le trésor contenait bien d’autres objets de valeur qui, d’une manière ou d’une autre, disparurent finalement pendant les guerres de Religion. 

C’est cependant la Révolution qui vint à bout de l’abbaye, mettant ses biens à l’encan. Seule la grande cloche de deux tonnes ne trouva pas acquéreur, vraisemblablement à cause de son poids. Pour la fonte, on préférait les petites cloches qu’il n’était pas nécessaire de casser sur place, opération qui pouvait demander des semaines de frappe à la masse.
Mais pour le trésor, des éléments laissent à penser qu’il avait été soigneusement caché depuis les exactions des huguenots commises en 1562, et finalement resté en place, dans une cache dont le souvenir se perdit avec la Révolution. En effet, en 1827 lors d’une procession, on reconnut la chasse qu’exhibait fièrement un paysan des environs d’Esvres, comme étant le plus beau reliquaire que l’abbaye n’ait jamais possédé, et qui contenait une partie du chef de saint Adrien. L’Évêché de Tours racheta ce joyau qui figure maintenant dans le trésor de Saint-Martin.
Cette découverte inattendue était donc bien l’expression du fait que, d’une façon ou d’une autre, le trésor que l’on croyait perdu depuis 1562 avait été conservé.
Mais où et par qui?
Le porteur du saint chef dit l’avoir trouvé. Mais où? Dans un mur, un champ ou un souterrain?
Sa présence laisse à penser qu’il y aurait d’autres caches à dénicher aux alentours de l’abbaye et très certainement sur ses anciennes dépendances.



FAYE-LA-VINEUSE (37120) - Le trésor des moines

Faye-la-Vineuse était encore, dans la région et vers 1550, un bourg de grande influence. Il comptait alors près de trois mille habitants, ce qui était énorme pour une cité de cette époque. A deux reprises, en 1562 puis en 1593, les huguenots saccagèrent toute la ville. Leur dernière intervention dura plus de cinq jours et acheva totalement de détruire une place déjà bien atteinte. L’église et le château Saint-Jouin furent incendiés et jamais reconstruits depuis. La nouvelle commune de Paye a été dressée plus tard, bien à l’écart de la ville morte dont seule subsiste la collégiale Saint-Georges qui domine l’emplacement des mines, laissées là par les protestants après le massacre de la population. Comme d’autres cités anéanties, celle de Faye devrait encore livrer dans les années à venir, de nombreux trésors monétaires enfouis par ces épargnants du XVIe siècle, saisis et meurtris par l’instabilité qu’engendrèrent les guerres de Religion. Une tradition locale solidement ancrée veut que les moines de Faye aient mis leurs trésors en sûreté avant la destruction de la cité. La cachette aurait été pratiquée dans une forte cave située sous la collégiale et à laquelle menaient plusieurs souterrains. II n’y eut aucun survivant pour exhumer par la suite ce trésor.


VILLANDRY (37510) — La chèvre d’or des Templiers

De nombreux souterrains courent entre Villandry et Savonnières, ils sont pour la plupart constitués par des carrières autrefois exploitées par les Templiers. On dit qu’ils y laissèrent un trésor que la légende présente comme étant une chèvre d’or.
Le terme pourrait désigner là soit une idole païenne, soir bien plus probablement un sac en peau de chèvre, contenant de pièces d’or ou valeurs diverses.

Loir-et-Cher (41) :

BLOIS (41000) - La statue équestre en bronze de Louis XIII

 
La porte du château de Blois était autrefois ornée d’une magnifique statue équestre figurant Louis XIII. Pendant la Révolution, l’ensemble, jugé trop provocant, fut déboulonné par les sans-culottes, c’était en août 1792, puis précipité dans la Loire aux cris de « le roi boit».
Cette statue repose toujours dans les boues du fleuve, probablement très près de la berge même, et vraisemblablement donc, en un endroit laissé à sec au moment des fortes chaleurs. Pour localiser l’emplacement de cet ensemble équestre, il suffit d’étudier une carte. Pour rallier le fleuve depuis le château, alourdis par un tel fardeau, les sans-culottes auront nécessairement pris au plus court.

 
MONTHOU-SUR-CHER (41400) - Trésor de bandits

Le château de Monthou-sur-Cher est construit sur un ancien lieu de culte celtique. On peut encore voir, dans les soubassements de la citadelle, un menhir qui a été pris dans la muraille à l’occasion de sa construction. Cette pierre est dite Gué-Péan.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_du_Gu%C3%A9-P%C3%A9an
Un trésor caché à l’époque médiévale reposerait encore dans les souterrains qui partent de la tour du château dit, lui aussi, de Gué-Péan. II serait constitué par le butin de bandits qui œuvraient depuis cet endroit à une période indéterminée du Moyen Age, sans doute pendant la guerre dc Cent Ans.


Loiret (45) :

BELLEGARDE (45270) — Le trésor du guillotiné

Lorsque la Révolution éclata, le château de Bellegarde, encore fièrement dressé, était la propriété de Gilbert des Voisins, qui périt sur l’échafaud. Le château fut vendu comme bien national, mais on dit que le trésor du châtelain reposerait toujours dans le parc ou dans les caves de la demeure.

 
BRIARE (45250) - L’île au trésor allemand

En mars 1942, une forte colonne allemande accompagnée dc camions bâchés et de chars envahit Briare pour installer un camp retranché qui occupait toute l’ile de Beauval, située sur le Loire. Contre toute attente, la colonne quitta les lieux aussi vite qu’elle était venue, et ce seulement après quelques jours de villégiature.
En 1950, un ancien soldat allemand, qui avait appartenu à cette colonne, revint à Briare et y effectua des relevés, carnet de notes en main. Plus tard, il devait révéler la vérité. Les Allemands, en 1942, s’étaient simplement installés sur place pour enfouir, quelque part sur l’ile, un prodigieux trésor de guerre composé d’argenterie, de pièces de valeur et de bijoux; toutes pièces raflées dans les pays occupés. II comptait bien le retrouver. Mais, la Loire est capricieuse. En huit ans, ses colères avaient laminé une partie de l’ile de Beauval et sur place, tout avait changé. Les arbres n’étaient plus les mêmes, les repères que gardait en tête l’ancien soldat allemand avaient disparu. Ses recherches pour retrouver caisses et containers restèrent vaines. Le trésor sera peut-être un jour révélé par quelque crue de la Loire, ou arraché du sol et réparti dans la vase du fleuve.


OUSSON-SUR-LOIRE (45250) - Un trésor est caché au bois du Greffier

Les traditions populaires disent qu’un important trésor se trouverait enfoui dans le bois du Greffier, situé à deux kilomètres environ d’Ousson. Il s’agirait d’un grand coffre en bois rempli d’or et de pierreries. II serait enterré au pied d’un chêne. Cette tradition pourrait bien trouver sa justification dans les faits historiques. À l’occasion des guerres de Religion, le territoire de cette paroisse fut plusieurs fois ravagé. La petite cité possédait autrefois un fort beau prieuré accolé à une église. Le tout fut détruit au XVIe siècle, et les pierres provenant de ces bâtiments servirent à construire la presque totalité du nouveau bourg. Il est possible que le trésor cité par les traditions soit celui des moines de l’abbaye d’Ousson-sur-Loire.


Merci à tous de suivre ces histoires des trésors de nos régions.

A bientôt pour de nouvelles histoires de trésors perdus, cachés, ou oubliés dans nos chères régions de France.

Amicalement

Faachar

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