mardi 1 décembre 2015

(Poitou-Charentes) Trésors perdus, cachés, oubliés des régions de France



Chère amis lecteurs et lectrices, après une année 2014/2015, très productive avec mon équipe de chasseur de trésor «Les Inters-Actifs» dont une victoire sur la chasse « Optical illusoire » : http://www.chasses-au-tresor.com/chasses/optical-illusion-fin-de-la-chasse-au-tresor.html, une victoire sur la chasse « Les griffes de la tamise » : http://www.chasses-au-tresor.com/chasses/les-griffes-de-la-tamise-chasse-au-tresor-terminee.html

Je prend enfin le temps de vous présenter de nouveaux trésors perdus, cachés, ou enfouis dans nos chères régions de France.

Aujourd’hui, cet article va être consacré aux trésors de la région Poitou-Charentes proposé par M. Audinot à travers ces années de recherche des trésors perdus au cours des siècles.




Charente (16) :

COULONGES (16330) - Une piste vers un trésor templier

Les Templiers possédaient autrefois de très importants domaines à Coulonges, ainsi que les commanderies voisines de Fouqueure et de Barbezières. 

A Fouqueure un souterrain maintenant muré et long de vingt-cinq mètres permettait aux chevaliers de rejoindre la chapelle extérieure à la commanderie sans être vus du dehors.


A Barbezières, au sein d’importants graffitis attribués aux Templiers, et visibles au second étage de la commanderie, se trouverait le secret du trésor de l’ordre. Il serait enfoui au centre d’un inextricable réseau de souterrains dont le plan, précisément, se trouverait rapporté par les nombreux symboles gravés sur les murs.



MARCILLAC-LANVILLE (16140) - De l’or abandonné par les Anglais

Au cours de la guerre de Cent Ans, les Anglais durent abandonner le château de Marcillac qu’ils occupaient depuis plusieurs années. 
Auparavant, certains de revenir, ils y auraient caché le trésor qu’ils avaient accumulé, fruit de leurs rapines sur la région. 
Il ne reste plus aujourd'hui du château de Marcillac qu'un monticule couvert d'arbustes et de broussailles qui rappelle encore la forme du tertre castral d'origine.
Dans la voisine forêt de Braconne, des bandits avaient installé un camp permanent. Ils furent pris, mais leur butin ne fut lui jamais découvert. II reposerait encore, enterré vers l’actuel champ de tir.




Charente-Maritime (17) :

BREUILLET (17920) - Des radiesthésistes à la recherche d’un trésor Templier

 Un radiesthésiste local s’intéressa de très près, il y a quelques années, à des ruines visibles au lieu-dit la Guillaumine, dans les bois situés à l’ouest de Breuillet.
Il y avait là jadis une importante commanderie templière dont les vestiges sont supposés contenir un important trésor. 
Le chercheur étudia le plan et découvrit au pendule des puits donnant sur de vastes souterrains. Des fouilles furent effectuées, mais le trésor est resté inviolé. 
D’après le radiesthésiste, il se trouverait dans une salle souterraine, à quatorze mètres de profondeur sous les restes de la commanderie.


CORME-ROYAL (17600) - Un trésor de Mazarin
 

Pendant la Fronde, Mazarin partit en disgrâce à travers la France, non sans avoir fait évacuer de son Palais de Paris, siège actuel de l’institut de France et de la bibliothèque Mazarin, un nombre considérable de caisse d’objets antiques, ses collections qu’il dissémina pour les cacher en ses différents domaines.
En 1838, l’une de ces caisses fut par hasard trouvée dans l’un de ses châteaux. Elle contenait une somme considérable en or, mais aussi près de mille reconnaissances de dettes émanant de tiers. 
Quelques-uns de ces trésors, oubliés après la disgrâce, pourraient encore se trouver à Corme-Royal près de la forêt, dans un lieu-dit Enclouze-de-Mazarin (ainsi désigné sur les anciens cadastres), où s’élevait un camp retranché avec palissade à l’intérieur duquel Mazarin lui-même séjourna pendant sa disgrâce.



Deux-Sèvres (79) :

COUTIERES (79340) - Le trésor du manoir de la Bourrie

La demeure datait du XIVe siècle. Elle s’élevait sur une petite éminence dans un très charmant décor. Pendant la Révolution, elle était propriété de M. Guionnet-Lerveille, un bourgeois enrichi par des spéculations sur les biens nationaux. Un soir, deux individus pénétrèrent chez lui pour lui faire avouer la cache de son trésor. N’y parvenant pas, ils se firent seulement remettre une petite somme d’argent, mais conduisirent alors leur victime dans la prairie du château où ils l’exécutèrent sans autre forme de procès. Depuis le tragique fait divers, le manoir est resté à l’abandon. Sa ruine totale a suivi. On y recherchait encore il y a quelques décennies la caisse pleine d’or de M. Guionnet-Lerveille.


MAIRE-LEVESCAULT (79190) - L’introuvable reliquaire
 
L’abbaye de Mairé fut fondée par Junien, saint évangélisateur de la région. Elle fut détruite définitivement au cours des invasions du VIème siècle. Le corps de Junien fut enseveli dans les ruines, puis récupéré en l’an 850 par l’abbé de Nouaillé, une abbaye qui incorpora peu à peu les restes de celle de Mairé. 
Lors des guerres de Religion, terribles dans la région, et alors que l’on craignait une attaque des huguenots, on enfouit les précieux reliquaires avec tant de soins qu’il ne fut jamais possible de le retrouver. 
Certains pensent que la cache avait été pratiquée dans l’abbaye de Nouaillé, d’autres que le reliquaire avait été enterré à l’emplacement de l’ancienne abbaye de Mairé.



Vienne (86) :

CHARROUX (86250) — Soixante et onze trésors à retrouver dans les ruines

La cité de Charroux est très ancienne. C’était l’héritière de la Carrofum antique, et sa prospérité arriva à son comble sous le règne de Charlemagne, qui fit de magnifiques dons à sa puissante abbaye. 

La plupart des reliques ramenées des croisades y furent par la suite systématiquement envoyées pour être exposées à la dévotion des pèlerins et, peu à peu, précieusement enchâssées, elles enrichirent la cité par le seul afflux de fidèles qu’elles attiraient dans la cité. 
Les guerres de Religion mirent définitivement fin à cette prospérité. Ville et abbaye furent complètement anéanties par un puissant raid huguenot. 
À cette occasion, les moines cachèrent les soixante-treize plus précieux reliquaires de la fondation un peu partout où ils le purent. Il n’y eut pas de survivant pour vider les cachettes et la tradition des trésors de Charroux est restée vive jusqu’au siècle dernier.
En 1856, et à l’occasion de travaux effectués dans une voûte ancienne qui menaçait de tomber en ruine, des maçons y découvrirent, hâtivement murés, deux magnifiques reliquaires en or dont un très beau triptyque triangulaire. 


Il s’agit là seulement d’une mince partie des dépôts aménagés par les moines au XVI siècle.
Restent donc, dans la cité, soixante-et-onze semblables trésors à découvrir.

MONTMORILLON (86500) - Le trésor du faux-monnayeur

L’un des seigneurs de Montmorillon, Philippe de Guillard, était faux-monnayeur. Une partie de sa production, fort bien imitée et frappée sur un bon métal, serait encore enfouie dans les souterrains de son château. 
De semblables traditions courent d’ailleurs à propos de toutes les demeures que possédait Philippe de Guillard.

La Vierge en or de Morthemer

Morthemer est un petit bourg des plus paisibles, situé entre Montmorillon et Poitiers. 


En 1987, des pierres tombales de l’église furent retrouvées soulevées. Or, cette église était, de temps immémoriaux, l’objet d’une croyance particulière. 
L’église de Morthemer, appelée Notre-Dame, renfermait une statuette en or de la Vierge Marie. 
Durant la Guerre de Cent Ans, lorsque les anglais, occupants du château, durent signer leur reddition à Du Guesclin, et s’enfuirent, ils s’empressèrent de cacher la statuette dans un souterrain, afin de la soustraire aux mercenaires sans scrupules, persuadés qu’ils étaient, de revenir plus tard et de récupérer cette statuette.
Non seulement ils ne revinrent pas, mais on ne retrouva jamais la statuette, faute de savoir exactement où elle se cachait.


Merci à tous de suivre ces histoires des trésors de nos régions et mes sincères amitiés à toute mon équipe des "Inters-Actifs".

A bientôt pour de nouvelles histoires de trésors perdus, cachés, ou oubliés dans nos chères régions de France.

Amicalement

Faachar

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