L’Ordre des Templiers a été créé au concile de Troyes, le 13
janvier 1129 (ou 1128 selon le calendrier Champenois actif à cette époque), et
était issu de « la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de
Salomon », elle-même née sous l’impulsion de d'Hugues de Payns et Geoffroy de
St-Omer, et à la base, le but était de protéger les pèlerins qui se rendaient à
Jérusalem, et de défendre les lieux saints, dans un contexte de guerre sainte
et de croisades successives.
Le nom de Templiers, provient du fait que lors de la défense
des lieux saints de Jérusalem, les chevaliers avaient pris leurs quartiers en
la place de la mosquée d’al-Aksa, elle-même soi disant construite sur les vestiges
du temple de Salomon, incendié en 70 après J-C par les Romains.
L’Ordre, de nature religieuse et militaire, était doté de la
règle du "moine soldat" : simplicité, pauvreté, chasteté et prières.
Les Templiers, au nombre de 10 000 chevaliers, surtout issus de la petite et
moyenne noblesse, ont été actifs officiellement de 1129 à 1312, date de leur
dissolution sur injonction du pape Clément V.
Rome reconnaît donc officiellement l’Ordre en 1129, et à
compter de ce jour, les Templiers vont pouvoir s’appuyer sur d’énormes
richesses, aussi bien humaines que matérielles.
Rien qu’en France, les Templiers possèdent plus de 20 000
commanderies, et leurs terres s’étirent de l’Ecosse jusqu’au bassin
méditerranéen, en passant par l’Espagne et le Portugal.
D’énormes bénéfices sont tirés de leurs exploitations
agricoles, ainsi que de l’affrètement de navires pour acheminer les pèlerins
vers le proche Orient.
Donations, exemptions d’impôts, prises de guerre, activité
bancaire, légations de pèlerins mourants, vont faire de l’Ordre du Temple, la
première puissance militaire et financière de l’occident et par la même un
interlocuteur incontournable du royaume de France qui lui confie la gestion de
son trésor.
Après la restitution des lieux saints aux musulmans, fait
historique marqué par la prise de St Jean d’Acre, en 1291, par le sultan
Al-Ashraf, les Templiers se retirent vers Chypre en vue d’un retour progressif
en Europe et au royaume de France ; cependant, ce moment historique marque le
début du déclin de l’Ordre, qui ne jouit plus de la même mansuétude auprès de
l’opinion publique, qui les tient pour responsables du retournement de
situation au proche Orient et de la fin de la présence franque en Terre Sainte.
Philippe Lebel, qui jadis avait confié les intérêts du royaume
de France à l’Ordre des Templiers, change son arbalète d’épaule, car il craint
que leur puissance politique et financière lui fasse de l’ombre et puisse
déstabiliser son autorité.
Le roi s’agace de l’indépendance à l’égard du royaume, de
l’Ordre du Temple qui dépend directement de la papauté. Aussi, et ce, afin
d’asseoir son autorité et de s’approprier les richesses des templiers, il
alimente la rumeur de pratiques hérétiques au sein de l’Ordre, auprès du pape.
S’ensuit alors, la plus grande chasse aux sorcières du moyen
âge, afin de permettre au royaume d’échapper aux créances dues à l’Ordre, qui
débouchera sur l’arrestation de la majeure partie des chevaliers du Temple, et
ce contre toute attente, le 13 octobre 1307(d’où le symbole du vendredi 13,
jour maudit, qui perdure encore aujourd’hui) !
D’après les archives du Vatican, le témoignage du Templier
Jean de Châlon, auditionné par le pape Clément V, aurait fait état que :
« La veille de l'arrestation des Templiers (au soir du 12
octobre 1307), un cortège comprenant trois chariots recouverts de paille et une
cinquantaine de chevaux, quittèrent le Temple de Paris, sous la conduite de
Hugues de Chalons et, surtout, de Gérard de Villers, alors précepteur de
France» ; ces notables ayant sûrement eu vent du complot ourdi à leur encontre.
Ce convoi exceptionnel, était censé cacher une partie du
fameux « trésor des Templier » sous formes d’objets et de documents divers.
Ces deux templiers et leur cortège ont demandé l’asile dans
le Grand-duché du Luxembourg quelques semaines après sans aucun chariot (une
trace écrite de cette demande d’asile existe dans les archives du Luxembourg).
Le trésor pourrait donc avoir été déposé en chemin entre Paris
et Luxembourg dans un lieu secret des templiers soit dans une des puissantes
commanderies de la région Reimoise soit dans l’impénétrable forêt d’Orient
située dans la région de Troyes dont les systèmes d’étang ont été entièrement
aménagés par les Templiers.
Le trésor des templiers : Mythe ou réalité ?
Le documentaire suivant présente l’histoire et les
hypothèses possibles sur l’existence ou non du trésor des templiers.
Bon visionnage et à bientot pour un autre trésor perdu.
Bon visionnage et à bientot pour un autre trésor perdu.
Amicalement
faachar
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