Chère amis lecteurs et lectrices, aujourd’hui
suite à la demande d’un autre lecteur de ce blog, cet article va être consacré aux trésors
de la région Provence Alpes Cote d'Azur (PACA) proposé par M. Audinot à travers ces années de recherche des
trésors perdus au cours des siècles.
Alpes-de-Haute-Provence
(04)
CÉRESTE (04280) — Les trésors d’un faux-monnayeur très
productif
En l’an X, sévissait à Céreste un faux-monnayeur particulièrement habile
qui réalisait de fausses pièces d’or, difficiles à reconnaître des vraies, à
partir d’un alliage composé d’un tiers de bismuth et de deux tiers d’étain.
Il
avait établi son atelier dans les salles de l’ancien Prieuré de Carluec, situé sur le territoire de Céreste
et abandonné depuis la Révolution.
De là, il noyait littéralement la région
sous les fausses pièces d’or. Il put être arrêté et différents dépôts et trésors
issus de sa production furent retrouvés «sous l’escalier de l’église [chapelle]
du couvent et même sous les voûtes». Restent d’autres caches à y retrouver, les
fouilles de la police n’ayant pas permis de toutes les découvrir.
CHATEAUNEUF-LES-MOUSTIERS (04120) - La forteresse
souterraine des Templiers
On découvre, aux alentours de Châteauneuf une très belle entrée de caverne
perdue en altitude, dans les falaises, et dont l’accès est encore barré par les
vestiges d’une forte enceinte médiévale.
Il s’agirait d’une citadelle aménagée
pour protéger l’imposante caverne et ceux qui, au Moyen Âge, occupaient la
place.
On dit que cette citadelle appartenait aux Templiers et l’on évoque à
son sujet un trésor qui y serait caché depuis le XIVe siècle.
SISTERON (04200) - Le trésor des Burgondes
Selon certains historiens régionaux,
le trésor des Burgondes, raflé au Ve siècle par Attila, reposerait encore dans
une grotte ou une caverne des montagnes entourant Sisteron, passage obligé
selon eux, des hordes hunniques qui, après la défaite de 451, se rendirent en
Italie.
L’authenticité de cet enfouissement n’a été à ce jour affirmée que par
de simples traditions populaires qui peuvent confondre avec les trésors
mauresques, très nombreux dans la région et eux aussi réputés enfouis dans des
grottes.
Hautes-Alpes
(05)
ÉOURRES (05300) - Un veau d’or dans les rochers
Les croyances locales font état d’un
trésor, ici un veau d’or, qui serait caché dans les rochers de la montagne de
Néou, probablement au cœur d’une grotte autrefois sacrée, entre les montagnes
du Pied-du-Mulet et de la Maue et précisément sur l’itinéraire suivi par les
armées d’Hannibal.
Des dépôts, dont un beau bouclier en argent, ont été déjà
trouvés sur les bords de la voie empruntée par le Carthaginois.
SAINT-CREPIN (05600) - Les retraites souterraines des Vaudois et
leurs trésors
Pas bien dangereux mais dérangeants,
Les Vaudois furent sans aucun doute plus encore qu’ailleurs maltraités dans
cette région.
En mars 1489, les hérétiques de Saint-Crépin, Rame, Pont-de-la-Roche
et Freyssinières, furent sommés de se livrer d’eux-mêmes aux autorités.
Ces
bougres, comme on les désignait alors, ne l’entendirent pas de cette oreille et
allèrent, en petits groupes, tenter de se dissimuler dans des cavernes très
difficiles d’accès situées sur les versants de la vallée de Freyssinières bien
résolus à s’y murer et à se défendre jusqu’à la dernière extrémité.
Compte tenu
du sort qui, ailleurs, avait été réservé à d’autres communautés vaudoises, on
comprend leur peu d’entrain à se rendre. Le 5 avril, les soldats entourèrent
tous les accès aux cavernes, les hérétiques étant en plus grand nombre terrés
dans celle dite «proche de l’église du hameau de Freyssinières».
Les combats durèrent
quatre heures et se terminèrent par leur reddition. Ceux qui pouvaient marcher
furent traînés jusqu’à Avançon et Embrun pour y être jugés, les autres furent
provisoirement enfermés dans Ie château de Saint-Crépin.
Dans les semaines qui
suivirent, les survivants de cette communauté furent entièrement décimés.
Longtemps on se livra autour de Gap,
d’Embrun, à la chasse aux trésors des Vaudois que l’on savait cachés, en petits
dépôts, dans les montagnes ou au cœur des cavernes où ils avaient trouvé un
ultime refuge.
Alpes-Maritimes (06)
EZE (06360) - La cassette de Marcel Déat
Marcel Déat, chef de la milice
pendant l’Occupation, se serait échappé vers l’Espagne avec un trésor de guerre
dont l’on voit des éléments hâtivement enfouis ou cachés un peu partout.
On dit
en particulier qu’il aurait jeté une cassette pleine d’or et de bijoux dans la
baie d’Eze, juste avant de quitter la France par un périlleux passage de
frontière
Bouches-du-Rhône
(13)
LANÇON-PROVENCE (13680) - Trois statues d’or au fond d’un puits
Situé près de la commune de Lançon,
l’oppidum dit de Constantine se présente comme l’emplacement d’une ancienne
ville gauloise couvrant pas moins de dix-huit hectares.
Depuis le XVIIIe
siècle, les antiquaires pratiquent des fouilles à la recherche d’objets
antiques. La place a livré des statuettes gauloises en jaspe, bronze, argent et
même en or. On y a aussi collecté de très nombreuses monnaies antiques, comme
semées sur le sol.
Sur cette place, on peut, si l’on est curieux, découvrir une
profonde cavité naturelle, un aven, étrangement bouché par des moellons de
pierre à la profondeur de quatre-vingt-quatre mètres.
Ces cailloux ont été
entassés là intentionnellement pour fermer l’accès à l’aven, et ce à une époque
indéterminée. La légende veut que trois statues en or massif soient cachées
dans le fond de la cavité. La chose est parfaitement possible.
On a effectivement
déjà découvert, en 1877, une très belle statue de Jupiter en marbre enterrée
juste près de la gueule de cet aven.
Au XVIIe siècle, des fouilles ont été
conduites pour tenter de retrouver ces statues. La technique des ingénieurs de
l’époque a consisté à creuser un puits vertical exactement parallèle et mitoyen
à l’aven. Les travaux n’ont jamais été menés à terme, faute d’argent, et le
puits artificiel s’arrête à soixante-quatre mètres de profondeur sous le niveau
du sol, soit vingt mètres avant le fameux bouchon de pierre à priori impossible
à déblayer pour l’époque.
Des ouvriers avaient hélas périt
dans l’entreprise et le chantier avait fini par être fermé.
Au XIXe et au XXe siècle, d’autres
forages furent tentés, sans résultat. Les chercheurs officiels voulurent même
faire sauter le bouchon de pierrailles de l’aven à la dynamite, sans autre
résultat que de l’égratigner.
Depuis, les choses en sont restées là et
l’oppidum dont les fortifications ont été rasées au XIXe siècle, est maintenant
intégré à une vaste propriété privée.
On peut toujours y voir l’orifice de
l’aven naturel conduisant au bouchon de pierrailles et, juste à côté, le trou
de soixante-quatre mètres foré au XVIIe siècle pour vainement tenter
d’atteindre les trois statues d’or.
TARASCON (13150) - Le trésor du roi René
Le château de Tarascon est l’œuvre des architectes du roi
René. On dit qu’il renfermerait une partie de ses trésors.
Au XIXe siècle, un
ouvrier qui y travaillait dégagea un vieux mur muni d’une porte de fer derrière
laquelle se faisait entendre un épouvantable vacarme ininterrompu.
L’homme
n’osa pas la forcer et l’on fit venir les magistrats de Tarascon pour faire
procéder devant eux à son ouverture par des forgerons auxquels une belle prime
avait été proposée.
Ils pénétrèrent alors dans un long souterrain et
s’aperçurent que le vacarme infernal n’était que le bruit du courant du Rhône,
amplifié par ce système de souterrains agissant comme un porte-voix.
On
reboucha le tout et l’affaire en resta là, sans que l’on exécute la moindre
recherche pour tenter de retrouver les trésors du roi René.
Var
(83)
DRAGUIGNAN (83300) - Trésor de Sarrasins
Non loin de Draguignan, le sommet du
Cerran est plus souvent désigné sous le nom de Chèvre-d’Or.
Cette appellation
fait référence à une aventure qui y serait survenue à un paysan. II y cherchait
l’une de ses bêtes depuis plusieurs heures, lorsqu’il fut attiré par des
bêlements semblant provenir de sous la terre. II se glissa dans une faille du
rocher et tomba dans une vaste salle où se trouvait l’animal, environné d’un
trésor depuis longtemps accumulé là. Cette chèvre fit sa fortune.
La région de Draguignan, et
particulièrement la zone sauvage que nous venons d’évoquer, est riche en salles
souterraines, galeries et failles taillées par la nature à même la roche.
Quelques-uns de ces refuges avaient été utilisés par l’homme depuis la plus
Haute Antiquité et, compte tenu des invasions que la région a connues au cours
de son histoire, cette affaire de trésor n’a rien d’étonnant.
Il s’agira de
quelque butin caché là par des Barbaresques, des Romains, des Maures, des
Vandales, ou bien d’un magot d’origine religieuse ainsi protégé au temps des
invasions.
SAINT-TROPEZ (83990) - L’or des musulmans d’Espagne
Alors que le nord de la France
sortait des raids normands, que l’est était en proie aux hordes hongroises, le
sud-est méditerranéen était pour sa part ravagé par les exactions de bandes
musulmanes venues d’Espagne.
Elles trouvèrent refuge, à partir de 889, dans le
massif des Maures, pas très loin de la côte et précisément au lieu-dit la
Garde-Freinet.
De là, elles ravageaient la Provence, mais poussaient aussi
leurs excursions jusqu’au Piémont et au lac de Constance.
Elles ne furent délogées
de ce repaire par la force, qu’en 973, y laissant hâtivement cachés
d’importants butins collectifs ou individuels.
Vaucluse
(84)
CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE (84230) - Trésor de brigands
Près de Châteauneuf, sur les bords
du Rhône, s’élèvent encore les ruines du château de L’hers, bâti bien en hauteur, au-dessus du
fleuve qu’il contrôlait.
Le seigneur des lieux se mit un jour en tête de faire
payer un droit de passage aux bateliers.
Au XVe siècle, sa famille menacée
d’excommunication dut cesser ces prélèvements arbitraires comme ses
brigandages, sur ordre du pape qui alors résidait en Avignon.
Les mines du
château sont supposées contenir un trésor, fruit de ces rapines et de quelques
autres, toutes menées dans la région.
GORDES (84220) - Le trésor des moines de Sénanques
Pendant la Révolution, ses moines
furent expulsés et leur trésor ne fut jamais être retrouvé.
Actuellement cette abbaye a été réhabilitée. Une communauté de moine y vit et elle peut être visitée.
Merci de m'avoir suivi à travers ces nouvelles histoires et à bientôt pour de nouvelles histoires de nouveaux trésors perdus, cachés, ou oubliés dans nos chères régions de France.
Amicalement
Faachar
Faachar
merci c'est super rapide
RépondreSupprimerOn attend déjà avec impatience les scoops sur les autres régions du sud, le Languedoc-Roussillon par exemple !
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerIl me semble que le trésor de la cabre d'or de Draguignan se situe au sommet du Seyran.
Merci pour cette page.
cherche associè amateur, je suis retraitè, merci
RépondreSupprimerJe suis partant toujours d'actualité ?
SupprimerJe sent que sa va me plaire
RépondreSupprimerMerci pour se blog