dimanche 29 septembre 2013

(Basse Normandie, Bretagne et Pays de Loire) Trésors perdus, cachés, oubliés des régions de France


Une fois n’est pas coutume, cet article est dédié à un homme hors du commun qui est en parti à l’origine de ma passion pour les trésors.
M. Didier Audinot (1956 - 2011) un des plus fameux écrivains sur les histoires de trésors perdus et l'un des plus célèbres « chercheurs de trésors » au monde. Il fut même parmi les premiers, voilà trente ans, à utiliser, dans ses quêtes, les détecteurs de métaux. Ce passionné, était féru d'archéologie, d'Histoire de l'art et d'Histoire tout court. Ce traqueur impénitent de fortunes anciennes est l'auteur de nombreux ouvrages recensant, pour la France mais aussi la Belgique et la Suisse, des milliers de « dépôts » historiques restant à découvrir. Il a consacré vingt ans de son existence à cet exceptionnel inventaire. Dans nos régions, des dizaines de ces « trésors » sont encore dissimulés. Nous allons évoquer  dans cet article quelques- uns d'entre eux.
Comme disait M. Audinot : « Le succès, vous attend si vous avez le cœur pur. »
 
Merci également à un fidèle lecteur de ce blog J.P. Delaplanche qui m’a fourni la matière première pour cet article.
Voici donc quelques histoire des légendes de trésors dans les régions Basse Normandie,  Bretagne, et Pays de Loire raconté par M. Audinot.
Basse Normandie
 
Calvados (14)
Ryes (14400) : un très ancien trésor familial aurait été dissimulé près de l'ancien château au XV siècle. Encore un trésor enterré par des seigneurs durant le guerre de Cent-Ans. De brèves fouilles furent menées dans l'église et le château pour le retrouver au XIX siècle, sans succès.
Tracy-Bocage (14310) : Un tonnelet d'or aurait été dissimulé dans l'un des anciens souterrains reliant le château de Tracy à  celui de Vaudres, durant la guerre de cent Ans. Une variante de l'histoire situe ce trésor près du village à une si faible profondeur qu'un bec d'oiseau pourrait l'atteindre.
Orne (61)
Caligny (61100) : Forcés de quitter Caligny à l'issue de la guerre de Cent Ans, des anglais auraient caché leur trésor de guerre dans le pré des landes, près du hameau de la croix-à-la-Main.
Le Bourg-Saint-léonard (61310) : Redoutant l'avancée des anglais, au XV siècle, le seigneur d'Argentelles, dont le château était voisin du bourg, cacha un important trésor de pièces d'or dans les caves de sa demeure.
Les Tourailles (61100): Un sorcier et jeteur de sort, qui se faisait payer tant en écus qu'en vaisselle de valeur, avait amassé un véritable pactole...qu'on ne retrouva pas à sa mort. Encore faut-il trouver l'ancien logis du dénommé Monétienne.
Saint-Aubert-sur-Orne (61210) : Un faux monnayeur aurait dissimulé son trésor dans les grottes des roches d'Oëtre, on parle aussi d'une autre cache située dans les recoins de la colline rocheuse faisant face à Saint-Aubert , à demi mangés par la mousse, des signes gravés sur les rocs indiqueraient l'emplacement de la cache.
Manche (50)
Le Mont-Saint-Michel (50170) : Le comte de Montgomery accumula au XVI siècle, un considérable trésor de guerre sur l'îlot de Tombelaine ; Qui s'y trouverait encore. Au siècle dernier un pêcheur à pieds trouva par hasard un lingot d'or.
Montjoie-Saint-Martin (50240): Les bois de Montjoie regorgeraient de trésors enfouis sous la terreur. Et notamment de barils emplis d'or et d'argent par un émigré qui ne revint jamais.
Bretagne
 
Ille et Vilaine (35)
Fougères (35300) : les trésors de Raoul de Fougères reposeraient dans une cave éboulée au lieu-dit Les Celliers de Landéan, en forêt de Fougères.
Guipel (35440) : Avant de fuir vers l’étranger, sous la terreur,le seigneur du Chesnay Piguelais aurait dissimulé son or, son argent et sa vaisselle précieuse près d'un ancien puits du château.
Finistère (29)
Camaret-sur-Mer (29570) : Une coalition anglo-hollandaise en déroute aurait enterré son trésor de guerre sur la plage du trez-rouz, en 1694. En 1860, un pêcheur trouva à marée basse plusieurs monnaies d'argent du XVII siècle. Probablement une infime partie du trésor.
Douarnenez (29100): Le trésor du brigand La Fontenelle, accumulé à la suite du pillage de nombreux villages, serait caché sur l’île Tristan, là où se trouvait son repaire, ou sur l’un des îlot environnants. D'après une voyante envoyée sur place, une croix de diamants et deux barils d'or seraient enfouis quelque part.
Plouigneau (29610): Le seigneur De Magnanne aurait caché le trésor de famille dans un souterrain de sa propriété, le manoir de Bourouguel, entre Plouigneau et Plougonven. L’accès se devine encore au pied d'une tourelle.
Côte d’Armor (22)
La chapelle-neuve (22160): Un trésor de la révolution serait renfermé dans un souterrain secret de la crypte de l'église Notre-Dame-de-Pitié. L'entrée du passage est désormais obstruée.
Plancoët (22130) : le trésor de l’église serait caché au lieu-dit la Bouxière. Déjà en 1621 une statue de la vierge avait été retrouvée dans une fontaine du bourg .Plus de deux cents ans plus tard, une gravure fut découverte lors de la démolition d'une maison.
Morbihan (56)
Le Faouët (56320): Marie Tromel célèbre brigande, aurait enfoui, au XVII siècle, un tonneau rempli d'or dans un grand champ entouré de chênes, d'ajoncs et de fougères près de Véhut. Un champ qu'on appelait encore, au début du siècle(le champ de Marion).
Nivillac (56130) : Le marquis de Pontcallec pourrait avoir enfoui des milliers de livres d'or au Manoir de Lourmois, à deux kilomètres de Nivillac,et au château de Kergunone, près de Crac'h. Mais le château de Pontcallec, aujourd'hui en ruines, reste le point le plus propice à la recherche d'après Didier Audinot.
Quiberon (56170) : Les Anglais ont débarqué à Quiberon en 1795 les bras chargés d'une caisse remplie d'or anglais et d'armes. Comme les émigrés ont été fusillés après leur défaite, l'emplacement de l'or- probablement quelque part sur la presqu'île est perdu.
Pays de la Loire
 
Loire Atlantique (44)
Frossay (44320) : La Cathelinière, grand chef chouan, avait son quartier général sous les taillis de la forêt de Princé. Ou il aurait caché son trésor, de l'or livré par les Anglais. A moins qu'il ne l'ait transporté à sa métairie du Moulinet, près de Frossay.
Le Gâvre (44130) : Durant la révolution, des habitants du coin auraient vu des vendéens en déroute pénétrer dans la forêt du Gavre les bras chargés de coffres et en ressortir les mains vides. Est-ce là que reposerait le trésor de guerre de l'armée catholique et royale? s'interroge Didier Audinot.
Sainte-Anne-sur-brivet (44160) : le 23 décembre 1793 les vendéens furent vaincus par les armées républicaines à Savenay. Les rescapés enterrèrent ce qu'ils possédaient dans la campagne environnant Sainte Anne (on vit des vendéens enfouir une boursée au Grand Mortier tandis que d'autres précipitaient dans l'étang de la Tremblotte une pleine barotte d'écus.
Mayenne (53)
Cosmes (53230) : La ferme de la Rousselière renfermerait, dans ses caves, un trésor ecclésiastique ou la fortune d'un émigré. Des caves aux murs très épais qui auraient autrefois donné sur une galerie conduisant loin dans la campagne.
Cuillé (53540) : En 1791 pour éviter une bande de brigand qui allait attaquer le manoir de Cuillé, le régisseur du manoir enterra dans le bois jouxtant le château tout ce qui pouvait l’être (meuble argenteries, bijoux) afin d’éviter les vandales. Le château fut pillé et brulé par la bande noire. La demeure fut abandonnée et reconstruite bien plus tard et on ne retrouva jamais les biens enterrés.
Sarthe (72)
Luché-Pringé (72800): L'une des caves creusées dans le tuf des falaises servit de repaire au bandit Macé le vavasseur, son butin accumulé au XIV, pourrait toujours s'y trouver.
Saint-Cosme-en-vairais (72110) : Le comte de Warwick aurait dissimulé son trésor de guerre dans le petit village de Mont-Salut de Saint-Cosme.
Maine et Loire (49)
Chanteloup-les-bois (49340) : La forêt de Chanteloup servait de refuge aux royaliste. Un camp retranché a même été construit en 1794 sur ordre du Général Stofflet. De nombreux trésors seraient restés enfouis sur place, y compris les millions de Général.
Jallais (49510): Le comte et la comtesse de la Bouëre terre proche de Jallais, cachèrent l'argenterie et les biens des cultivateurs qui souhaitaient prendre le maquis. Seule une petite partie fut retrouvée. La cache principale, un caveau secret muré sous la cave, ne fut jamais découverte.
Vernantes (49390) : Au début de la révolution, les moines de l’abbaye de Loroux enterrèrent les cloches dans un recoin de la forêt de Billot, avec tous les objets précieux que possédait l’abbaye.
Vendée (85)
Apremont (85220) : Le considérable trésor de l'amiral Chabot de Brion (XVI siècle ) reposerait encore sous l'une des tours du château d'Apremont.
Commequiers (85220): Le chef chouen Guerry du Cloudy, tué en 1795, aurait caché son trésor de guerre à Commequiers. Un trésor de la guerre de cent Ans -une cruche contenant 5000 monnaies médiévales a par ailleurs déjà été révélé par un glissement de terrain en 1933.
Les Landes-Génusson (85130) : En 1793 le seigneur de château de la Boucherie, près des Landes-Génusson ,fit mettre dans une grande barrique bourses et coffrets remplis d'or et d'argent, coupes précieuses et argenterie. La barrique fut ensuite cachée entre le château et le moulin des landes.

 
Voici une liste de trésor qui fait bien rêver.
Mais je vous rappel pour mémoire que pour fouiller un site susceptible d’accueillir un trésor, il faut l’accord du propriétaire du terrain et quand cas de découverte fortuite, le trésor appartient à 50% pour le découvreur et à 50% pour la propriétaire du terrain en l’absence d’accord spécifique signé entre les deux parties.
Un conseil donc n’allez pas creuser n’importe où sans autorisation car vous pourriez bien vous retrouver en prison.
J’aborderai plus tard dans un autre article, la législation concernant les trésors et les mésaventures qui sont arrivées à certains découvreurs qui n’avaient pas bien pris leur précaution.
Régulièrement, j’utiliserai comme source les ouvrages de M. Audinot qui sont en ma possession pour vous présenter les trésors perdus, cachés ou disparus dans les différentes régions de France.

A bientôt pour de nouveaux trésors perdus, oubliés, cachés en France ou Ailleurs.
Amicalement
Faachar

dimanche 15 septembre 2013

Le trésor du Capitaine Kidd


 
Si vous êtes sur ce blog consacré aux trésors perdus, c’est que vous avez certainement lu dans votre enfance le roman « L’ile au trésor » de Robert Louis Stevenson.
Tout chasseur de trésor, ce doit d’avoir lu ce livre mythique !
Mais savez-vous que pour écrire son livre Stevenson, c’est inspiré de l’histoire d’un célèbre pirate : Le Capitaine Kidd.

C’est son histoire et les recherches autour de son fameux trésor caché que je vais essayer de vous narrer maintenant.
Le Capitaine William Kidd, est né en 1645 à Greenock (Écosse) et est mort pendu le 23 mai 1701 à Londres (Angleterre).
Dans sa jeunesse, il émigre vers le Nouveau Monde et s'installe à New York. Il y épouse Sarah Bradley Cox Oort et a deux filles : Elizabeth et Sarah. Le mariage lui a apporté une propriété considérable et il sera un marchand respectable avant de devenir un pirate.
Au cours d'un voyage commercial en Angleterre, on propose à Kidd un contrat de corsaire lui indiquant d'attaquer les pirates et les navires français.

Le capitaine Kidd achète alors un navire, l'Adventure Galley, qu'il équipe de 36 canons et 70 hommes. Toutefois, Kidd rencontre beaucoup de difficultés et a du mal à couvrir les frais engendrés par la mission. Sous la pression de ses hommes, il commence à attaquer tout navire qui ne bat pas le pavillon anglais. Progressivement, le corsaire se transforme en pirate.
Le 30 octobre 1697, une querelle éclate entre Kidd et un certain William Moore. Dans la bagarre, Kidd frappe Moore avec un seau en fer et le tue. C'est à ce moment qu'il décide fermement d'entamer sa carrière de pirate.
Le 30 janvier 1698, il capture sans le savoir un navire anglais : le Quedah Merchant.
Kidd s'approche du navire et hisse le pavillon français. En retour, le Quedah Merchant hisse également le pavillon français, espérant ainsi éviter la bataille, sans succès. C'est seulement en montant à bord que Kidd se rend compte de la supercherie. Il tente alors de convaincre son équipage de laisser repartir le Quedah Merchant, mais l'équipage refuse.
Le 1er avril 1698, Kidd atteint Madagascar. C'est là que, pour la première fois, Kidd rencontre un autre pirate, Robert Culliford, et son équipage naviguant à bord du Mocha Frigate. Kidd ordonne à ses hommes de capturer le Mocha Frigate. Ceux-ci se mutinent et rejoignent les hommes de Culliford. Seuls 13 hommes restent fidèles à Kidd.
Kidd décide alors de retourner vers sa patrie. Il brûle l’Adventure Galley et repart avec le Quedah Merchant alors rebaptisé l'Adventure Prize.
Arrivé à New York, il est capturé et emprisonné à Stone Prison. Il est envoyé à Londres afin d'y être jugé pour ses actes de piraterie et le meurtre de William Moore.
En attendant son procès, il est gardé emprisonné dans la tristement célèbre Newgate Prison.
Il essaye de monnayer sa libération en prétendant donner au gouvernement anglais son trésor caché si on lui laisse la vie sauve. Une partie de ce trésor est récupérée par le gouvernement mais la majeure partie reste cachée.
Il sera jugé coupable et pendu le 23 mai 1701. On place son corps dans une cage de fer pendue au-dessus de la Tamise en guise d'avertissement pour les futurs pirates.
Ce trésor caché fera la légende de Kidd.
Cette légende repris vie au début du siècle en 1929 par la découverte de 3 cartes dans des anciennes affaires de Kidd par Hubert Palmer.

Ces 3 cartes représentent une même ile et donne des indications sur l’emplacement possible du trésor du capitaine Kidd. A l’époque, ces cartes ont été expertisées par le British Museum comme étant des originaux. Mais bizarrement ces originaux ont disparu.
En exclusivité voici une copie de ces 3 cartes.


 
Ces cartes ont été étudiées par des générations de chercheur de trésor qui n’ont jamais rien trouvé.
L’histoire la plus rocambolesque de ces chasseurs est celle de Cork Graham et Richard Knight qui sont allés à la recherche de ce trésor sur une île vietnamienne Hon doc dans les années 80 (au passage vous noterez que cette ile n’est pas du tout à la bonne latitude) : https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=10.31759,104.329348&spn=0.052777,0.070896&t=h&z=14

Knight et Graham ont été capturés et condamnés pour intrusion et espionnage sur le territoire vietnamien. Ils ont été emprisonnés pendant 11 mois jusqu'à ce qu'ils paient une amende.

Toute cette histoire vous est racontée dans la vidéo suivante :

 
Alors Canular ou vrai cartes au trésor ? On peut se poser la question.

En tout cas, même si il y a bien un problème de longitude comme le montre la vidéo.
Si on utilise des outils modernes comme Google Earth et qu’on suit la latitude de 9,16 N (qui elle n’a pas changé depuis l’époque de Kidd), il n’existe qu’une seule ile correspondant à peu près au dessin des cartes au trésor avec la mer de chine au Nord !

Vous pouvez faire l’exercice, elle est ici :
https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=9.244194,117.854891&spn=0.052947,0.070896&t=h&z=14

Alors si vous avez les moyens d’aller faire un petit tour à l’autre bout du monde, vous me tiendrez au courant si vous déterrez un trésor !
A bientôt pour de nouveaux trésors perdus.
Amicalement,
Faachar

jeudi 5 septembre 2013

Le trésor de Beale


Chère ami(e) lecteur et lectrice pour mon retour sur ce blog après quelques temps d’absence, je vais vous parler aujourd’hui du fameux trésor de Beale dont tous les amateurs de cryptographie et de chasse au trésor ont forcément entendu parler au moins une fois dans leur vie. 
Pour l’occasion, je vous ai rajouté un lien vers un site très claire « Ars Cryptographica » expliquant toutes les méthodes de cryptographie et en particulier celle du chiffre de Beale : http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/menu/index.html.

Voici donc l’histoire telle qu’elle a été présentée dans une brochure publiée en 1885, « The Beale Papers » que vous pourrez trouver dans son intégralité et en version originale à cette adresse : http://www.bibmath.net/crypto/ancienne/bealetextes.pdf
Pour les non anglophones voici un résumé de cette histoire.
L'histoire commence en janvier 1820, quand un voyageur  dénommé Thomas Jefferson Beale prit une chambre à l’hôtel de Washington, à Lynchburg en Virginie.
Robert Moriss, le propriétaire, l’accueil dans son établissement tout l’hiver et nota que, si Beale avait été très apprécié par tout le monde, et particulièrement  les dames, il n’avait jamais parlé de ses origines, de sa famille ou du but de sa visite. Puis il était reparti aussi soudainement qu’il était arrivé.
Beale devait revenir deux ans plus tard, pour passer de nouveau l’hiver à l’Hôtel de Washington. Avant de repartir, il confia à Moriss une boite en fer fermée à clef, qui contenait « des documents de valeur et d’importance» . Puis il repartit de Lynchburg sans laisser d’autres traces.
Quelques semaines plus tard, Morriss recevait  une lettre de Saint Louis, Missouri. Beale lui expliquait que le coffre contenait des informations très importantes sur sa fortune et celle de ses camarades, et il donnait des consignes précises à l’hotelier : si personne n’était venu réclamer ce coffre sous dix ans, il devait l'ouvrir. Il trouverait à l'intérieur quelques mots d’explication, mais aussi trois lettres codées, nécessitant une clé pour être compréhensibles. Cette clé, il la recevrait par courrier, un ami étant chargé de la poster à partir de juin 1832.
Morriss attendit, mais personne ne vint et le courrier promis n’arriva jamais. Il conserva alors le coffret verrouillé.
En 1845, sans aucunes nouvelles depuis 23 ans, Moriss finit par forcer la serrure. Il trouva à l’intérieur une note manuscrite par Beale en bon anglais ainsi que 3 feuilles pleines de nombres.
Première note chiffrée de Beale :
71 194 38 1701 89 76 11 83 1629 48 94 63 132 16 111 95 84 341 975 14 40 64 27 81 139 213 63 90 1120 8 15 3 126 2018 40 74 758 485 604 230 436 664 582 150 251 284 308 231 124 211 486 225 401 370 11 101 305 139 189 17 33 88 208 193 145 1 94 73 416 918 263 28 500 538 356 117 136 219 27 176 130 10 460 25 485 18 436 65 84 200 283 118 320 138 36 416 280 15 71 224 961 44 16 401 39 88 61 304 12 21 24 283 134 92 63 246 486 682 7 219 184 360 780 18 64 463 474 131 160 79 73 440 95 18 64 581 34 69 128 367 460 17 81 12 103 820 62 116 97 103 862 70 60 1317 471 540 208 121 890 346 36 150 59 568 614 13 120 63 219 812 2160 1780 99 35 18 21 136 872 15 28 170 88 4 30 44 112 18 147 436 195 320 37 122 113 6 140 8 120 305 42 58 461 44 106 301 13 408 680 93 86 116 530 82 568 9 102 38 416 89 71 216 728 965 818 2 38 121 195 14 326 148 234 18 55 131 234 361 824 5 81 623 48 961 19 26 33 10 1101 365 92 88 181 275 346 201 206 86 36 219 324 829 840 64 326 19 48 122 85 216 284 919 861 326 985 233 64 68 232 431 960 50 29 81 216 321 603 14 612 81 360 36 51 62 194 78 60 200 314 676 112 4 28 18 61 136 247 819 921 1060 464 895 10 6 66 119 38 41 49 602 423 962 302 294 875 78 14 23 111 109 62 31 501 823 216 280 34 24 150 1000 162 286 19 21 17 340 19 242 31 86 234 140 607 115 33 191 67 104 86 52 88 16 80 121 67 95 122 216 548 96 11 201 77 364 218 65 667 890 236 154 211 10 98 34 119 56 216 119 71 218 1164 1496 1817 51 39 210 36 3 19 540 232 22 141 617 84 290 80 46 207 411 150 29 38 46 172 85 194 39 261 543 897 624 18 212 416 127 931 19 4 63 96 12 101 418 16 140 230 460 538 19 27 88 612 1431 90 716 275 74 83 11 426 89 72 84 1300 1706 814 221 132 40 102 34 868 975 1101 84 16 79 23 16 81 122 324 403 912 227 936 447 55 86 34 43 212 107 96 314 264 1065 323 428 601 203 124 95 216 814 2906 654 820 2 301 112 176 213 71 87 96 202 35 10 2 41 17 84 221 736 820 214 11 60 760
Deuxième note chiffrée de Beale :
115 73 24 807 37 52 49 17 31 62 647 22 7 15 140 47 29 107 79 84 56 239 10 26 811 5 196 308 85 52 160 136 59 211 36 9 46 316 554 122 106 95 53 58 2 42 7 35 122 53 31 82 77 250 196 56 96 118 71 140 287 28 353 37 1005 65 147 807 24 3 8 12 47 43 59 807 45 316 101 41 78 154 1005 122 138 191 16 77 49 102 57 72 34 73 85 35 371 59 196 81 92 191 106 273 60 394 620 270 220 106 388 287 63 3 6 191 122 43 234 400 106 290 314 47 48 81 96 26 115 92 158 191 110 77 85 197 46 10 113 140 353 48 120 106 2 607 61 420 811 29 125 14 20 37 105 28 248 16 159 7 35 19 301 125 110 486 287 98 117 511 62 51 220 37 113 140 807 138 540 8 44 287 388 117 18 79 344 34 20 59 511 548 107 603 220 7 66 154 41 20 50 6 575 122 154 248 110 61 52 33 30 5 38 8 14 84 57 540 217 115 71 29 84 63 43 131 29 138 47 73 239 540 52 53 79 118 51 44 63 196 12 239 112 3 49 79 353 105 56 371 557 211 505 125 360 133 143 101 15 284 540 252 14 205 140 344 26 811 138 115 48 73 34 205 316 607 63 220 7 52 150 44 52 16 40 37 158 807 37 121 12 95 10 15 35 12 131 62 115 102 807 49 53 135 138 30 31 62 67 41 85 63 10 106 807 138 8 113 20 32 33 37 353 287 140 47 85 50 37 49 47 64 6 7 71 33 4 43 47 63 1 27 600 208 230 15 191 246 85 94 511 2 270 20 39 7 33 44 22 40 7 10 3 811 106 44 486 230 353 211 200 31 10 38 140 297 61 603 320 302 666 287 2 44 33 32 511 548 10 6 250 557 246 53 37 52 83 47 320 38 33 807 7 44 30 31 250 10 15 35 106 160 113 31 102 406 230 540 320 29 66 33 101 807 138 301 316 353 320 220 37 52 28 540 320 33 8 48 107 50 811 7 2 113 73 16 125 11 110 67 102 807 33 59 81 158 38 43 581 138 19 85 400 38 43 77 14 27 8 47 138 63 140 44 35 22 177 106 250 314 217 2 10 7 1005 4 20 25 44 48 7 26 46 110 230 807 191 34 112 147 44 110 121 125 96 41 51 50 140 56 47 152 540 63 807 28 42 250 138 582 98 643 32 107 140 112 26 85 138 540 53 20 125 371 38 36 10 52 118 136 102 420 150 112 71 14 20 7 24 18 12 807 37 67 110 62 33 21 95 220 511 102 811 30 83 84 305 620 15 2 10 8 220 106 353 105 106 60 275 72 8 50 205 185 112 125 540 65 106 807 138 96 110 16 73 33 807 150 409 400 50 154 285 96 106 316 270 205 101 811 400 8 44 37 52 40 241 34 205 38 16 46 47 85 24 44 15 64 73 138 807 85 78 110 33 420 505 53 37 38 22 31 10 110 106 101 140 15 38 3 5 44 7 98 287 135 150 96 33 84 125 807 191 96 511 118 40 370 643 466 106 41 107 603 220 275 30 150 105 49 53 287 250 208 134 7 53 12 47 85 63 138 110 21 112 140 485 486 505 14 73 84 575 1005 150 200 16 42 5 4 25 42 8 16 811 125 160 32 205 603 807 81 96 405 41 600 136 14 20 28 26 353 302 246 8 131 160 140 84 440 42 16 811 40 67 101 102 194 138 205 51 63 241 540 122 8 10 63 140 47 48 140 288
Troisième note chiffrée de Beale :
317 8 92 73 112 89 67 318 28 96107 41 631 78 146 397 118 98 114 246 348 116 74 88 12 65 32 14 81 19 76 121 216 85 33 66 15 108 68 77 43 24 122 96 117 36 211 301 15 44 11 46 89 18 136 68 317 28 90 82 304 71 43 221 198 176 310 319 81 99 264 380 56 37 319 2 44 53 28 44 75 98 102 37 85 107 117 64 88 136 48 151 99 175 89 315 326 78 96 214 218 311 43 89 51 90 75 128 96 33 28 103 84 65 26 41 246 84 270 98 116 32 59 74 66 69 240 15 8 121 20 77 89 31 11 106 81 191 224 328 18 75 52 82 117 201 39 23 217 27 21 84 35 54 109 128 49 77 88 1 81 217 64 55 83 116 251 269 311 96 54 32 120 18 132 102 219 211 84 150 219 275 312 64 10 106 87 75 47 21 29 37 81 44 18 126 115 132 160 181 203 76 81 299 314 337 351 96 11 28 97 318 238 106 24 93 3 19 17 26 60 73 88 14 126 138 234 286 297 321 365 264 19 22 84 56 107 98 123 111 214 136 7 33 45 40 13 28 46 42 107 196 227 344 198 203 247 116 19 8 212 230 31 6 328 65 48 52 59 41 122 33 117 11 18 25 71 36 45 83 76 89 92 31 65 70 83 96 27 33 44 50 61 24 112 136 149 176 180 194 143 171 205 296 87 12 44 51 89 98 34 41 208 173 66 9 35 16 95 8 113 175 90 56 203 19 177 183 206 157 200 218 260 291 305 618 951 320 18 124 78 65 19 32 124 48 53 57 84 96 207 244 66 82 119 71 11 86 77 213 54 82 316 245 303 86 97 106 212 18 37 15 81 89 16 7 81 39 96 14 43 216 118 29 55 109 136 172 213 64 8 227 304 611 221 364 819 375 128 296 1 18 53 76 10 15 23 19 71 84 120 134 66 73 89 96 230 48 77 26 101 127 936 218 439 178 171 61 226 313 215 102 18 167 262 114 218 66 59 48 27 19 13 82 48 162 119 34 127 139 34 128 129 74 63 120 11 54 61 73 92 180 66 75 101 124 265 89 96 126 274 896 917 434 461 235 890 312 413 328 381 96 105 217 66 118 22 77 64 42 12 7 55 24 83 67 97 109 121 135 181 203 219 228 256 21 34 77 319 374 382 675 684 717 864 203 4 18 92 16 63 82 22 46 55 69 74 112 134 186 175 119 213 416 312 343 264 119 186 218 343 417 845 951 124 209 49 617 856 924 936 72 19 28 11 35 42 40 66 85 94 112 65 82 115 119 236 244 186 172 112 85 6 56 38 44 85 72 32 47 63 96 124 217 314 319 221 644 817 821 934 922 416 975 10 22 18 46 137 181 101 39 86 103 116 138 164 212 218 296 815 380 412 460 495 675 820 952
La note manuscrite de Beale en anglais explique l’histoire du trésor.  
En 1817, Beale et 29 camarades s’étaient embarqués dans un voyage vers l’ouest. C’était une expédition de chasse aux bisons, qui devait les mener jusqu’à Santa Fé. Ils repartirent vers le nord à la recherche de nouveaux troupeaux quand leur voyage changea radicalement d’objet. En campant dans un petit ravin, un des hommes découvrit dans une fissure quelque chose qui avait l’aspect de l’or.
 
C’était le début d’un filon, que Beale et les autres allaient exploiter pendant les 18 mois suivants.
Arrivé à ce stade, ils devaient réaliser que leur or devait être mis à l’abri dans un endroit sûr. Ils décidèrent de le ramener en Virginie et de le cacher dans un endroit connus d’eux seuls. Pour réduire le poids à transporter, Beale devait échanger une partie de l’or brut contre de l’argent et des bijoux. En 1820 il s’était donc rendu près de Lychburg, où il avait trouvé un endroit approprié et enterré le trésor. C’est à cette occasion qu’il avait rencontré Morris pour la première fois.
Après son séjour à l’Hôtel de Washington, Beale était reparti vers l’ouest rejoindre ses hommes, qui continuaient à exploiter la mine. Ils y travaillèrent encore 18 mois et Beale dut repartir de nouveau pour déposer or, argent et bijoux en plus grand nombre dans la cache. De plus, ses camarades et lui s’étaient inquiétés de savoir comment faire passer leur trésor à leur famille s’il leur arrivait quelque chose. Ils avaient décidé de trouver une personne de confiance qui garderait des documents pour retrouver la cache au trésor.
C’était Moriss que Beale avait choisi.
Après avoir lu ce message, Moriss était déterminé à retrouver les héritiers des 30 hommes vraisemblablement morts et à leur transmettre les richesses enterrées. Mais la description du trésor, de son emplacement et la liste des parents avaient été codés : il s’agissait des trois feuilles couvertes de chiffre.
Les mots clefs pour décrypter ces trois notes n’était jamais arrivée et l’hôtelier fut obligé de déchiffrer ces cryptogrammes à partir de zéro. Cette tâche devait l’occuper durant les vingt années suivantes, sans aucun résultat.
En 1862, Morris, âgé de 84 ans, devait choisir de partager le secret de cette histoire avec un ami proche afin de garder un espoir de satisfaire la volonté de Beale et transmettre leur héritage aux familles de la liste. L’identité de cet ami demeure un mystère mais ce serait lui qui aurait réussi à déchiffrer la 2e note de Beale et qui aurait fait publier la brochure The Beale Papers.
Comme les deux autres, la 2e note de Beale est une suite d’environ 800 nombres, qui commence avec la séquence 115, 73, 24, 807, 37, ...
L’ami aurait deviné que chaque nombre correspondait à la première lettre d’un mot d’un texte-clef.
Procédant de façon empirique, il essaya tous les textes qui lui passèrent entre les mains jusqu’à faire le test avec la première version de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique.
1WHEN 2IN 3THE 4COURSE 5OF 6HUMAN 7EVENTS 8IT 9BECOMES 10NECESSARY 11FOR 12ONE 13PEOPLE 14TO 15DISSOLVE 16THE 17POLITICAL 18BANDS 19WHICH 20HAVE 21CONNECTED 22THEM 23WITH 24ANOTHER 25AND 26TO 27ASSUME 28AMONG 29THE 30POWERS 31OF 32THE 33EARTH 34THE 35SEPARATE 36AND 37EQUAL 38STATION 39TO 40WHICH 41THE 42LAWS 43OF 44NATURE 45AND 46OF 47NATURES 48GOD 49ENTITLE 50THEM 51A 52DECENT 53RESPECT 54TO 55THE 56OPINIONS 57OF 58MANKIND 59REQUIRES 60THAT 61THEY 62SHOULD 63DECLARE 64THE 65CAUSES 66WHICH 67IMPEL 68THEM 69TO 70THE 71SEPARATION 72WE 73HOLD 74THESE 75TRUTHS 76TO 77BE 78SELF 79EVIDENT 80THAT 81ALL 82MEN 83ARE 84CREATED 85EQUAL 86THAT 87THEY 88ARE 89ENDOWED 90BY 91THEIR 92CREATOR 93WITH 94CERTAIN 95UNALIENABLE 96RIGHTS 97THAT 98AMONG 99THESE 100ARE 101LIFE 102LIBERTY 103AND 104THE 105PURSUIT 106OF 107HAPPINESS 108THAT 109TO 110SECURE 111THESE 112RIGHTS 113GOVERNMENTS 114ARE 115INSTITUTED 116AMONG 117MEN 118DERIVING 119THEIR 120JUST 121POWERS 122FROM 123THE 124CONSENT 125OF 126THE 127GOVERNED 128THAT 129WHENEVER 130ANY 131FORM 132OF 133GOVERNMENT 134BECOMES 135DESTRUCTIVE 136OF 137THESE 138ENDS 139IT 140IS 141THE 142RIGHT 143OF 144THE 145PEOPLE 146TO 147ALTER 148OR 149TO 150ABOLISH 151IT 152AND 153TO 154INSTITUTE 155NEW 156GOVERNMENT 157LAYING 158ITS 159FOUNDATION 160ON 161SUCH 162PRINCIPLES 163AND 164ORGANIZING 165ITS 166POWERS 167IN 168SUCH 169FORM 170AS 171TO 172THEM 173SHALL 174SEEM 175MOST 176LIKELY 177TO 178EFFECT 179THEIR 180SAFETY 181AND 182HAPPINESS 183PRUDENCE 184INDEED 185WILL 186DICTATE 187THAT 188GOVERNMENTS 189LONG 190ESTABLISHED 191SHOULD 192NOT 193BE 194CHANGED 195FOR 196LIGHT 197AND 198TRANSIENT 199CAUSES 200AND 201ACCORDINGLY 202ALL 203EXPERIENCE 204HATH 205SHOWN 206THAT 207MANKIND 208ARE 209MORE 210DISPOSED 211TO 212SUFFER 213WHILE 214EVILS 215ARE 216SUFFERABLE 217THAN 218TO 219RIGHT 220THEMSELVES 221BY 222ABOLISHING 223THE 224FORMS 225TO 226WHICH 227THEY 228ARE 229ACCUSTOMED 230BUT 231WHEN 232A 233LONG 234TRAIN 235OF 236ABUSES 237AND 238USURPATIONS 239PURSUING 240INVARIABLY 241THE 242SAME 243OBJECT 244EVINCES 245A 246DESIGN 247TO 248REDUCE 249THEM 250UNDER 251ABSOLUTE 252DESPOTISM 253IT 254IS 255THEIR 256RIGHT 257IT 258IS 259THEIR 260DUTY 261TO 262THROW 263OFF 264SUCH 265GOVERNMENT 266AND 267TO 268PROVIDE 269NEW 270GUARDS 271FOR 272THEIR 273FUTURE 274SECURITY 275SUCH 276HAS 277BEEN 278THE 279PATIENT 280SUFFERANCE 281OF 282THESE 283COLONIES 284AND 285SUCH 286IS 287NOW 288THE 289NECESSITY 290WHICH 291CONSTRAINS 292THEM 293TO 294ALTER 295THEIR 296FORMER 297SYSTEMS 298OF 299GOVERNMENT 300THE 301HISTORY 302OF 303THE 304PRESENT 305KING 306OF 307GREAT 308BRITAIN 309IS 310A 311HISTORY 312OF 313REPEATED 314INJURIES 315AND 316USURPATIONS 317ALL 318HAVING 319IN 320DIRECT 321OBJECT 322THE 323ESTABLISHMENT 324OF 325AN 326ABSOLUTE 327TYRANNY 328OVER 329THESE 330STATES 331TO 332PROVE 333THIS….
Il put ainsi décoder le texte suivant :
I have deposited in the county of Bedford, about four miles from Buford's, in an excavation or vault, six feet below the surface of the ground, the following articles, belonging jointly to the parties whose names are given in number "3," herewith: The first deposit consisted of one thousand and fourteen pounds of gold, and three thousand eight hundred and twelve pounds of silver, deposited November, 1819. The second was made December, 1821, and consisted of nineteen hundred and seven pounds of gold, and twelve hundred and eighty-eight pounds of silver; also jewels, obtained in St. Louis in exchange for silver to save transportation, and valued at $13,000. The above is securely packed in iron pots, with iron covers. The vault is roughly lined with stone, and the vessels rest on solid stone, and are covered with others. Paper number "1" describes the exact locality of the vault so that no difficulty will be had in finding it.
 
Ce qui donne traduit en français :
J'ai déposé dans le comté de Bedford, à environ 4 miles de Buford, dans une excavation ou une caverne, à environ six pieds sous terre, les choses suivantes, qui appartiennent conjointement aux personnes dont les noms sont donnés dans le document n°3 : Le premier dépôt consiste en 1014 livres d'or, et 3812 livres d'argent, déposées en novembre 1819. Le second dépôt fut effectué en décembre 1821, et consiste en 1907 livres d'or et 1288 livres d'argent; ainsi que des bijoux, échangés à Saint Louis contre de l'argent pour simplifier le transport, et estimés à 13 000 dollars.Ces biens sont abrités dans des récipients en fer, munis de couvercles en fer. La caverne est grossièrement tapissés de pierres, et les récipients sont posés sur un bloc de pierre, et couverts par d'autres. Le document n°1 décrit la position exacte de la caverne, afin qu'elle puisse être découverte sans difficultés.
Malheureusement, cet ami ne parvint pas à décrypter les autres notes malgré des efforts redoublés. Découragé, il finit par choisir de soulager sa conscience en publiant tout ce qu’il savait dans la brochure « The Beale Papers », tout en restant anonyme pour ne pas être harcelé par les chasseurs de trésors.
A ce jour, les deux autres notes de Beale gardent leurs secrets malgré les efforts des chercheurs et les progrès de la cryptographie moderne assistée par ordinateur.
Nombreuses sont les personnes à penser qu’il ne s’agit que d’un canular particulièrement élaboré, alors qu’à l’époque de la publication de la brochure, la mode est aux histoires de codes secrets depuis la parution du Scarabée d’Or d’Edgar Allan Poe.
Il semble déjà suspect de voir que seule la description du trésor ait été déchiffrée, peut-être pour encourager les efforts de décryptage. De même, si Beale avait juste un message à transmettre à ses camarades, il est étrange qu’il ait fait l’effort de choisir trois méthodes différentes de cryptage.
Enfin, selon certains chercheurs, la 3e note serait trop courte pour contenir la liste des parents de 30 personnes et des analyses statistiques des deux notes restantes suggèreraient qu’il ne s’agirait pas de textes en anglais.
Cela n’a pas arrêté les chercheurs de trésors : depuis plus d’une centaine d’années, des personnes ont passé leur vie à essayer de décrypter les 2 autres notes et d’autres se sont fait arrêtées dans le comté de Bedford en Virginie pour violation de propriété et fouilles non autorisées.
Alors canular ou vrai trésor perdu ? A vous de vous faire votre propre avis et si il vous reste un peu de temps le soir au coin du feu, une petite énigme n’a jamais fait de mal à personne.
Merci pour les lecteurs et les amis qui m’ont remotivés pour continuer ce blog et me voilà de retour pour des publications plus quotidiennes je l’espère.

Amicalement 

Faachar