Chère amis lecteurs et lectrices, je profite de cette nouvelle année 2022 pour vous présenter l’histoire de l’or perdu de la frégate Madagascar.
Pourquoi vais-je vous parler de cette histoire ?
En cette fin d’année 2021, j’ai été
contacté à travers ce blog par un célèbre chasseur de trésor Monsieur Albert MATA qui va bientôt se lancer à la
recherche de ce trésor sur la base d’éléments tangibles qu’il aurait découverts au cours
de ses dernières expéditions.
M. Mata et son
équipe sont actuellement à la recherche de sponsors pour financer cette
aventure, je me permets donc à travers ce blog de faire un peu de publicité
pour ce projet et pour cet homme qui a eu le courage de réaliser ses rêves et
de partir à la chasse de nombreux trésors au cours de ces 40 dernières années (Trésor de
l’ile Coco, Trésor de
Pisco,…).
Si vous voulez vous joindre cette
aventure, vous trouverez toutes les informations sur son site dédié à ce
projet : https://rainbowpacifico.com/
Mais maintenant revenons-en aux
faits historiques :
Le Madagascar était une frégate trois-mâts britannique, de
la compagnie anglaise Green & Co’s (Blackwall) ; construite en 1837.
Après avoir servi sur les lignes
vers l'Inde, la frégate a été réaffectée au transport de passagers vers
l'Australie, alors colonie britannique.
Lors de sa dernière traversée en
1853, le Madagascar a acheminé des immigrants en provenance d'Europe, puis a
appareillé du port de Melbourne le 12 août pour rejoindre Londres, avec à son
bord 110 passagers et 43 membres d’équipage, dont beaucoup de prospecteurs d’or
revenant des célèbres « Champs d’or » de la province de Victoria (la « Ruée sur
l’or » des Goldfields avait commencé deux ans plus tôt).
Le bateau transportait dans ses cales une cargaison d'une immense valeur, notamment 86 caisses en bois remplies de poudre et de pépites d’or destiné aux banques anglaises : 68 390 onces du précieux métal, soit environ deux tonnes, auxquels s’ajoutent quelque 60 000 souverains en or et l’or des passagers transporté dans leurs bagages personnels, le tout pour une valeur estimée à environ 150 millions d’euros actuel.
Le bateau s’est éloigné de la côte
cap à l’est et a entamé sa traversée sous bonne brise ; depuis lors,
personne ne l’a plus jamais revu… Onze mois plus tard, en juillet 1854, le
Madagascar a été officiellement déclaré perdu par les compagnies britanniques
qui en assuraient la cargaison.
Plusieurs hypothèses, ont été
proposées au fils du temps.
Pendant quelque temps, la nouvelle a
couru que le Madagascar aurait connu une traversée très difficile du cap Horn avant d’être contraint de se
dérouter sur Rio de
Janeiro ; en
fait, cette rumeur est née d’une confusion avec un autre bateau, le navire de
guerre britannique à vapeur HMS Madagascar, dont la carrière est parfaitement
connue. À l’époque des faits, ce navire avait comme port d’attache Rio, d’où la
confusion née dans l’esprit de certains qui ne dura que l’espace de quelques
semaines…
D’après une autre rumeur, le
Madagascar aurait heurté un iceberg et aurait coulé. Ou bien il aurait
été envoyé par le fond par un navire de guerre russe croisant sa route… Là
encore toutes ces allégations se sont révélées sans fondement.
Une autre hypothèse très vite
répandue et qui perdure encore, impute la disparition du Madagascar à une mutinerie et/ou à un acte de piraterie.
On en trouve deux variantes
principales.
Dans la première variante, les
instigateurs de la mutinerie seraient un ou deux membres rescapés d’une bande
de braqueurs ayant participé, peu de temps auparavant, à l’attaque d’un
important chargement d’or en provenance des mines de Ballarat (la célèbre affaire du McIvor
Goldfield robbery). Mais, grâce à une enquête rapide de la police, toute la
bande fut officiellement arrêtée dans les semaines qui suivirent, dont une
partie il est vrai à bord du Madagascar la veille même de son appareillage.
Après la disparition du navire, l’opinion publique cherchant une explication
plausible émit donc l’hypothèse qu’un ou deux bandits de la célèbre bande avaient dû échapper aux griffes de
la police lors de l’arrestation à bord et, malgré le risque et désireux
d’accroitre encore leur pécule, ils auraient une fois en pleine mer massacré à
eux seuls les quelque 150 personnes présentes à bord afin de s’approprier
l’énorme richesse que transportait le navire.
Dans la seconde variante, le
Madagascar aurait été suivi dès son appareillage de Melbourne par un navire
pirate puis, une fois en pleine mer, attaqué par des complices infiltrés à bord
parmi les membres d’équipage et les passagers. Après l'exécution des passagers,
les pirates auraient ensuite fait route vers une destination inconnue mais dont
le grand historien australien Jack Loney soutient, dans un de ses ouvrages,
qu’il s’agirait d’une île des mers du Sud.
Les enquêtes menées à l’époque et
les recherches effectuées depuis lors n’ont jamais permis d’élucider le mystère
de cette étrange disparition, considérée comme un des plus grands mystères
maritimes du XIXe siècle.
L’histoire aurait pu en rester là si
au cours des recherches de M. Mata pour trouver le trésor de
Pisco, lui et son équipe n’avaient
fait des découvertes
décisives en rapport avec l’épave du Madagascar.
Je souhaite donc à M. Mata et son équipe réussite pour leur futur projet de découverte de l’or perdu de la frégate Madagascar.
Et je vous dis à bientôt pour de nouveaux trésors perdus !
Amicalement
Faachar
Sources d'informations :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Madagascar_(fr%C3%A9gate)