samedi 17 mars 2012

Le Trésor de Rommel

Le trésor de Rommel est une vieille connaissance du monde des chasseurs de trésor.
Il se composerait de six caisses métalliques de lingot d'or d'or, volées en Afrique du Nord par les troupes allemandes dirigées par le Maréchal Rommel.
Dans leur fuite, les Waffen SS, qui le convoyaient, auraient caché ce trésor en l'immergeant près des côtes de la Corse, au large de Bastia en 1943.
Peter Fleig, un ancien officier SS servant sous les ordres du «renard du désert», est à l'origine de la propagation de cette rumeur. Le 3 Juin 1948, il demanda de l'aide au gouvernement français pour récupérer le magot.
D'après sa version, les allemands aurait coulé le navire et son précieux chargement quelque part entre Bastia et La Spezia (Italie). Le gouvernement français, par le biais du ministère de l'intérieur de l'époque, participa à la quête de Fleig en 1948.
De gros moyens financiers et matériels ont été débloqués par le gouvernement français pour trouver ce trésor, sans résultats. Durant tout le mois d'octobre 1948, les recherches ne donneront rien, au point que l'on se demanda si Fleig n'était pas un affabulateur.
Pourtant, en Corse, beaucoup de témoins avaient repérés l'étrange manège des allemands lors de la tentative de rapatriement du trésor. Certains moines du monastère où il était entreposé auraient même aperçu le contenu mirobolant des caisses.
Fleig aurait été ensuite incarcéré uniquement parce qu'il aurait trouvé l'endroit exact où dormait le trésor lors d’une plongée et n’aurait rien voulu dire aux autorités.
Dès sa sortie des barreaux, l'on n'entendu plus parler de l'allemand sur l'île de beauté pendant de nombreuses années.
Interrogé sur cette période en Corse, Fleig dit avoir été «caché» par des bandits, qui voulaient profiter de lui. L'affaire serait donc devenue trop dangereuse et il serait reparti en Allemagne.
Au cours des années qui suivirent et jusqu'à nos jours, on repêcha et repéra de multiples épaves au large des côtes bastiaises, sans toutefois trouver le magot de Rommel.
Par la suite un certain Daniel Quidor, ancien correspondant des services secrets français, a pris l'affaire très au sérieux et en a fait l'une de ses raisons de vivre.
Quidor poursuivit la quête de Fleig, avec l'aide d'une précision importante de l'allemand : le trésor se trouverait à deux pas d'une épave de bombardier.
Cette épave d’avion a été repérée par Quidor mais aucun trésor n’a été retrouvé jusqu'à présent autour de cette épave.
Aujourd'hui, personne ne peut affirmer si ces allégations sont des mensonges, si le trésor est encore caché à proximité de cette épave ou s’il a déjà été trouvé et dort quelque part dans une banque Suisse.
La Corse peut être une étape pour vos prochaines vacances.

lundi 12 mars 2012

Le Trésor des Templiers

L’Ordre des Templiers a été créé au concile de Troyes, le 13 janvier 1129 (ou 1128 selon le calendrier Champenois actif à cette époque), et était issu de « la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon », elle-même née sous l’impulsion de d'Hugues de Payns et Geoffroy de St-Omer, et à la base, le but était de protéger les pèlerins qui se rendaient à Jérusalem, et de défendre les lieux saints, dans un contexte de guerre sainte et de croisades successives.

Le nom de Templiers, provient du fait que lors de la défense des lieux saints de Jérusalem, les chevaliers avaient pris leurs quartiers en la place de la mosquée d’al-Aksa, elle-même soi disant construite sur les vestiges du temple de Salomon, incendié en 70 après J-C par les Romains.

L’Ordre, de nature religieuse et militaire, était doté de la règle du "moine soldat" : simplicité, pauvreté, chasteté et prières. Les Templiers, au nombre de 10 000 chevaliers, surtout issus de la petite et moyenne noblesse, ont été actifs officiellement de 1129 à 1312, date de leur dissolution sur injonction du pape Clément V.

Rome reconnaît donc officiellement l’Ordre en 1129, et à compter de ce jour, les Templiers vont pouvoir s’appuyer sur d’énormes richesses, aussi bien humaines que matérielles.

Rien qu’en France, les Templiers possèdent plus de 20 000 commanderies, et leurs terres s’étirent de l’Ecosse jusqu’au bassin méditerranéen, en passant par l’Espagne et le Portugal.
D’énormes bénéfices sont tirés de leurs exploitations agricoles, ainsi que de l’affrètement de navires pour acheminer les pèlerins vers le proche Orient.
Donations, exemptions d’impôts, prises de guerre, activité bancaire, légations de pèlerins mourants, vont faire de l’Ordre du Temple, la première puissance militaire et financière de l’occident et par la même un interlocuteur incontournable du royaume de France qui lui confie la gestion de son trésor.

Après la restitution des lieux saints aux musulmans, fait historique marqué par la prise de St Jean d’Acre, en 1291, par le sultan Al-Ashraf, les Templiers se retirent vers Chypre en vue d’un retour progressif en Europe et au royaume de France ; cependant, ce moment historique marque le début du déclin de l’Ordre, qui ne jouit plus de la même mansuétude auprès de l’opinion publique, qui les tient pour responsables du retournement de situation au proche Orient et de la fin de la présence franque en Terre Sainte.

Philippe Lebel, qui jadis avait confié les intérêts du royaume de France à l’Ordre des Templiers, change son arbalète d’épaule, car il craint que leur puissance politique et financière lui fasse de l’ombre et puisse déstabiliser son autorité. 
A cette époque, c’est Jacques De Molay, 23ème et dernier grand maître de l’Ordre du temple, qui s’attire les foudres du régent, lui refusant une avance de un an de budget royal, car non convaincu des capacités de remboursement du royaume. 
Le roi s’agace de l’indépendance à l’égard du royaume, de l’Ordre du Temple qui dépend directement de la papauté. Aussi, et ce, afin d’asseoir son autorité et de s’approprier les richesses des templiers, il alimente la rumeur de pratiques hérétiques au sein de l’Ordre, auprès du pape. 
S’ensuit alors, la plus grande chasse aux sorcières du moyen âge, afin de permettre au royaume d’échapper aux créances dues à l’Ordre, qui débouchera sur l’arrestation de la majeure partie des chevaliers du Temple, et ce contre toute attente, le 13 octobre 1307(d’où le symbole du vendredi 13, jour maudit, qui perdure encore aujourd’hui) ! 
D’après les archives du Vatican, le témoignage du Templier Jean de Châlon, auditionné par le pape Clément V, aurait fait état que :
« La veille de l'arrestation des Templiers (au soir du 12 octobre 1307), un cortège comprenant trois chariots recouverts de paille et une cinquantaine de chevaux, quittèrent le Temple de Paris, sous la conduite de Hugues de Chalons et, surtout, de Gérard de Villers, alors précepteur de France» ; ces notables ayant sûrement eu vent du complot ourdi à leur encontre.
Ce convoi exceptionnel, était censé cacher une partie du fameux « trésor des Templier » sous formes d’objets et de documents divers.
Ces deux templiers et leur cortège ont demandé l’asile dans le Grand-duché du Luxembourg quelques semaines après sans aucun chariot (une trace écrite de cette demande d’asile existe dans les archives du Luxembourg).
Le trésor pourrait donc avoir été déposé en chemin entre Paris et Luxembourg dans un lieu secret des templiers soit dans une des puissantes commanderies de la région Reimoise soit dans l’impénétrable forêt d’Orient située dans la région de Troyes dont les systèmes d’étang ont été entièrement aménagés par les Templiers.
Le trésor des templiers : Mythe ou réalité ?
Le documentaire suivant présente l’histoire et les hypothèses possibles sur l’existence ou non du trésor des templiers.

Bon visionnage et à bientot pour un autre trésor perdu.








Amicalement

faachar